Mireille

 

Nous publions ici deux petits messages témoignages que nous a envoyés une personne  qui préfère rester anonyme ayant vécu au pont Saint-Martial. Mais elle joint à ses souvenirs des photographies extrêmement touchantes.

10 octobre 2006

Je viens de découvrir votre site. Super.

Je suis née 12 rue du pont Saint-Martial en 1950.

J’ai beaucoup aimé les témoignages et me suis régalée avec " La " Pauline et sa mandoline. Eh oui je l'ai connue. A elle seule, il y a de quoi faire un roman.

Monsieur Granger, c’était mon grand copain. Il m'emmenait régulièrement avec lui dans sa barque. Maman me dit que c'était surtout pour ne pas se faire remarquer pour aller lever ses filets.
Nous avons déménagé en 1956, mais nous revenions quotidiennement car le reste de la famille est restée au Pont jusqu'à la démolition vers 1970.

Pour certains témoignages, je n'ai pas la même version, comme la fête des cornards.
Mon oncle en parlait souvent. Il disait que c'était la fête des cocus, et les cocus devaient chevaucher un âne et faire le tour du quartier
.

[...]
Je vous joins deux photos de moi bébé sous le viaduc.


A bientôt sur votre site.


Mireille

 

 

Mardi 31 octobre 2006

Je voudrais bien témoigner, mais comment...

Je ne peux pas témoigner sur des faits que je n'ai pas vécus.

Les souvenirs les plus frappants que j'ai sont :

­- Les inondations

- La Vienne gelée

- Les ballades en barque sur la Vienne

- Les femmes, dont ma mère, qui lavaient leur linge avec leur bachou et battoir, devant la maison de Roger Faure.

 Comme j'étais trop petite pour aller à l'école, j'étais toujours avec ma mère.
Plus tard il y a eu le lavoir lorsque le mur a été construit pour éviter les inondations.
- Les égouts (une horreur) et dire que les femmes lavaient le linge à cet endroit.
- Les après midi à l'étendage où les femmes tricotaient ou cousaient pour surveiller le linge qui séchait (car à ce moment il y avait aussi des vols).
- Les femmes étaient toujours occupées. Je n'en ai jamais vu ne rien faire.

- La maraîchère qui passait avec son cheval (j'avais très peur du cheval) et lorsqu'il crottait le crottin ne restait pas longtemps, car il était vite ramassé pour mettre dans les pots de fleurs.

- Les enterrements. La voiture qui passait au pas et les gens qui rejoignaient le groupe de personnes qui suivait.


Mes parents avaient un jardin que nous appelons maintenant "ouvrier".
Mon père a construit une cabane qui devait être solide car elle existe encore aujourd'hui.
Les jardins étaient après le viaduc en venant du pont Saint Martial, et eux aussi existent encore aujourd'hui.


Voilà certains de mes souvenirs...

Mireille ajoute quelques précisions concernant “La Pauline”, selon le témoignage de sa mère et d’autres personnes de son entourage, en désaccord avec certains points  des témoignages déjà publiés.

 
Je reste à votre disposition si je peux être utile.


Une photo de moi vers 1955


Mireille

      

Mireille nous a fait parvenir trois autres belles photographies légendées :

Rameaux 1954 : la petite famille au pied du pont Saint Martial

Une de mes soeurs en 1950 sur les quais

Mon arrière grand-mère,  toujours sur les quais en 1950 avec ses arrières petits enfants

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